Le DPE ne peut être pour le consommateur une loterie !
Le diagnostic de performance énergétique, (DPE), a été profondément réformé en juillet 2021 pour qu’il soit à la fois plus fiable, plus proche de la réalité et plus lisible.
Et permette ainsi, progressivement, d’interdire à la location les logements les plus mal classés.
Par exemple, à compter du premier janvier 2023, un logement pourra être proposé à la location, (nouveaux contrats), uniquement si la consommation d’énergie ne dépasse pas le seuil de 449 kilowattheures d’énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an.
Ces mesures ont pour but d’inciter les propriétaires à investir dans la rénovation énergétique, avec simultanément la mise en œuvre de mécanismes de financement.
Le bilan énergétique d’une maison ou d’un appartement a donc désormais un rôle majeur dans les choix d’achat ou de location des consommateurs.
Encore faut-il que le thermomètre ne soit pas cassé !
En effet, si chacun s’accorde sur la pertinence du DPE compte tenu des conséquences d’une qualification du logement en tant que passoire thermique, l’analyse de 34 diagnostics réalisés dans 7 maisons situées dans différentes régions de France par UFC Que Choisir met en lumière une nouvelle fois de graves incohérences qui imposent que l’Etat assure un réel contrôle du processus de certification des professionnels du diagnostic.
Pour aller plus loin, aller sur le site quechoisir.org pour consulter notre dossier sur le diagnostic de performance énergétique, (certains articles étant seulement accessibles aux abonnés).
Mais cet article Diagnostics de performance énergétique : du grand n’importe quoi, encore et toujours est accessible aux non abonnés.