UFC-Que Choisir de Maine et Loire

Retour sur le ciné débat du 12 décembre 2024 : où va notre système de santé ?

 

Notre association UFC Que Choisir de Maine-et-Loire organisait le

12 décembre au cinéma des 400 Coups à Angers un ciné-débat sur

le thème : « où va notre système de santé ».

Le film présenté, un documentaire sur une cadre de santé partant

en retraite, « Madame HOFFMAN », (une histoire réelle), a bien

introduit les échanges de l’avis des 60 participants à

ce ciné-débat.

 

Ceux-ci par leurs propres témoignages ont mis en lumière les difficultés rencontrées par les équipes médicales et soignantes pour exercer pleinement leurs missions : elles sont souvent débordées, subissant des contraintes organisationnelles et budgétaires liées à une idéologie de productivité et de rendement en contradiction radicale avec les principes fondateurs du service public hospitalier.

A cet égard, nombre d’intervenants ont souligné les effets pervers de la mise en place, il y a 20 ans, de la « tarification à l’acte » en remplacement d’une « dotation globale de fonctionnement », ce qui a provoqué un délaissement des prises en charge « non rentables », particulièrement à l’égard des personnes en situation précaire et des patients âgés porteurs de plusieurs pathologies ou handicaps.

Certains spectateurs ont témoigné que le manque de moyens alloués aux hôpitaux publics aboutissait mécaniquement à réorienter les patients vers des cliniques privées, par ailleurs incitées par leurs actionnaires à sélectionner une clientèle « rentable ».

Sans vouloir opposer les secteurs publics et privés, qui rendent tous deux des services importants à la population, il a été également rappelé que les cliniques privées facturent souvent à un niveau excessif des prestations complémentaires, ce que les hôpitaux publics ne peuvent faire en raison de leurs statuts.

De surcroît, nombre de cliniques privées se spécialisent dans la réalisation d’actes médicaux ou chirurgicaux très techniques pour lesquels leurs équipes médicales imposent aux patients des dépassements d’honoraires très conséquents. Cela aboutit à une sélection de la « patientèle rentable », qui peut payer, les autres patients devant se tourner vers le service public hospitalier engorgé, débordé, et conduit à effectuer des prises en charges « non rentables » car moins techniques, fondées surtout sur une relation humaine difficilement quantifiable financièrement.

Enfin, des participants professionnels de santé ont souligné combien la dégradation de la prise en charge des patients, et conjointement des conditions de travail du personnel aboutissait à un grave manque d’attractivité des professions médicales et soignantes à l’hôpital public, à une fuite des professionnels.

Ceci pour une large part du fait d’une rémunération insuffisante, inférieure à la moyenne européenne.

Mais aussi en raison d’un manque de considération à tout niveau rejaillissant sur des relations et conditions de travail abîmées, à l’exact opposé de ce qui leur a été enseigné pour accompagner et prendre en charge les malades et leurs proches.

Mais comme l’a rappelé Gérard ALLARD, référent santé pour l’UFC Pays de la Loire qui animait ce débat, des solutions concrètes existent pour améliorer la situation des urgences hospitalières aujourd’hui engorgées et à la limite de la rupture :

  • Par la mise en place de services d’accès aux soins non programmés soumis à de réelles exigences de service public, (accueil de tous les patients non programmés se présentant, sans sélection financière, et 24h sur 24).
    La généralisation de l’appel au 116/117 pourrait constituer une partie de la solution, à moins que tous les professionnels de l’Urgence s’accordent pour l’usage d’un numéro unique d’appel pour toutes les Urgences :  depuis 1991, tous les pays de l’Union Européenne se sont officiellement accordés sur la mise en place d’un numéro d’appel d’urgence commun le 112 !
    Mais encore aujourd’hui, en France, le réflexe le plus efficace en cas de réelle urgence est de composer le 15, (appel SAMU).
  • Par une politique incitative efficace de lutte contre les « déserts médicaux » géographiques, (manque de médecins généralistes en dehors des zones urbaines), et contre les « déserts médicaux » financiers, (difficulté pour certaines spécialités médicales de trouver des médecins ne faisant pas supporter à leur clientèle des dépassements d’honoraires.)
    Ainsi la mise en place progressive, sur la base du volontariat, de communautés professionnelles territoriales de santé, (CPTS), permet sur nombre de territoires d’ouvrir des maisons pluriprofessionnelles de santé, (MSP), organisées pour offrir des prises en charges non programmées au profit de personnes n’ayant pas de médecin traitant. Mais ces MSP ont également un champ d’intervention plus vaste en regroupant également des professionnels de santé non médicaux, (infirmiers, kinésithérapeutes, psychologues, etc…)

Mais cela implique sur le fonds de restreindre dans le domaine de

la santé la logique de rentabilité qui – poussée à l’excès –

contrevient à la satisfaction de nos besoins fondamentaux en

matière de santé publique.

17 décembre 2024

Ces trottinettes qui envahissent les trottoirs de nos villes et les routes de nos campagnes

LES ENGINS DE DÉPLACEMENT PERSONNEL  MOTORISÉS (EDPM) :

  • Le déplacement est personnel, les engins sont motorisés;
  • le conducteur est debout et ne peut pas s’asseoir.

 

 

 

 

 

 

 

 

LE CYCLOMOBILE LÉGER

  • Il ressemble plus ou moins à une trottinette avec un siège.

 

Nés officiellement en 2020 pour les EPDM et en 2022 pour les

cyclomobiles légers, ils aident vos déplacements ou vous

empoisonnent la vie : essayons d’y voir plus clair.

 

1) Vous circulez sur un engin non motorisé (actionné par les muscles) :

Trottinette, rollers, skateboard ou transporteur personnel pour personne à mobilité réduite (PMR), vous êtes un piéton et roulez sur le trottoir ou dans un espace piétonnier à une vitesse ne dépassant pas 6 km/h, en ne gênant pas les autres usagers et en traversant la chaussée aux passages pour piétons. Dans tous les cas, le transporteur personnel pour PMR même motorisé circule comme un piéton et ne doit pas dépasser 6 km/h, exceptionnellement quand la situation ne permet pas un usage normal du trottoir, le conducteur est autorisé à emprunter la chaussée sur une courte distance.

 

2) Vous circulez sur un engin de déplacement personnel motorisé (EDPM) :

Trottinette, hoverboard, gyropode, monoroue… (voir la liste ci-dessous), vous utilisez un véhicule terrestre à moteur (VTM) et circulez en agglomération sur la bande cyclable (piste cyclable quand elle existe). Hors agglomération son usage sur la voie publique est soit interdit soit réglementé.

 

3) Vous circulez sur un cyclomobile léger :

Vous utilisez un véhicule terrestre à moteur (VTM) et circulez en agglomération sur la bande cyclable (piste cyclable quand elle existe). Hors agglomération son usage sur la voie publique est soit interdit soit réglementé.

 

4) Vous circulez avec un cycle classique ou motorisé :

Moteur non thermique : vélo électrique ou à assistance électrique, à 2 ou 3 roues en agglomération comme hors agglomération sur la chaussée ou sur la bande cyclable (piste cyclable quand elle existe).

 

Les définitions réglementaires de l’EDPM s’appliquent

à un objet motorisé non thermique :

  • Airwheel, gyropode, gyroroue, hovertrax, insolite board, mini-gyropode, monoroue, monowheel, overboard, rocketskate, rollers, Sbyke®, Segway®, skateboard, skate drive, solowheel, trottinette à assistance électrique, trottinette électrique, transporteur personnel, Tuxboard®.

 

Les définitions réglementaires du cyclomobile léger (parfois appelé

draisienne électrique) s’appliquent à un engin motorisé non

thermique à 2 roues soumis à homologation par le Centre national

de réception des véhicules (CNRV).

 

Dans les 2 cas, par construction, l’engin non soumis à

immatriculation est conçu :

  • pour une vitesse limitée à 25 km/h,
  • pour déplacer 1 personne seule,
  • sans moyens de transport des marchandises,
  • avec des feux de position non clignotants : 1 blanc à l’avant, 1 rouge à l’arrière,
  • avec des catadioptres : 1 blanc à l’avant, 1 orange sur chaque côté, 1 rouge à l’arrière,
  • avec un système de freinage efficace,
  • avec un avertisseur sonore,
  • avec un poids maximal de 30 kg à vide,
  • avec une longueur maximale de 1,65 m,
  • avec un marquage ou un n° nécessaire pour l’identifier.

 

Le conducteur :

  • est âgé de 14 ans au moins,
  • est seul sur l’engin,
  • est assuré comme tous les conducteurs de tout véhicule terrestre à moteur (VTM),
  • porte des équipements individuels de protection : équipement en une ou plusieurs parties, d’une surface totale d’au moins 150 cm2 intégré au vêtement ou superposé par tout moyen, porté sur le haut du corps entre la ceinture et la ligne des épaules de manière à être visible des autres usagers de la route,
  • ne doit pas utiliser le téléphone tenu en main,
  • ne doit pas porter à l’oreille des écouteurs ou tout appareil émettant du son,
  • ne doit ni pousser ni tracter une charge ou un autre véhicule,
  • ne doit pas se faire remorquer par un autre véhicule,
  • ne doit pas circuler sur une voie qui lui est interdite,
  • ne doit pas circuler sur le trottoir, c’est interdit,
  • ne doit pas transporter de passager,
  • ne doit pas être sous l’emprise de l’alcool ou d’une substance illicite,
  • respecte le code de la route : équipements obligatoires, priorité, marquage au sol, feux, panneaux et signalisation verticale, assurance…
  • en agglomération, il n’est pas astreint au port du casque et des gants, mais cela est conseillé,
  • hors agglomération, il est astreint au port du casque et des gants.

 

On circule avec un EDPM ou un cyclomobile léger sur :

  • une bande cyclable : sur une chaussée à plusieurs voies, c’est la voie réservée aux cycles à 2 ou 3 roues, aux EDPM et aux cyclomobiles légers.
  • une piste cyclable : c’est une chaussée réservée aux cycles à 2 ou 3 roues, aux EDPM et aux cyclomobiles légers.
  • une voie verte : c’est une voie réservée à la circulation des piétons, des cavaliers, des véhicules non motorisés, des EDPM et des cyclomobiles légers.
  • une zone de rencontre, portion de voie affectée à la circulation de tous les usagers :

les piétons sont autorisés à circuler sur la chaussée sans y stationner,

les piétons bénéficient de la priorité sur tous les véhicules.

la vitesse de tous les véhicules est limitée à 20 km/h.

→ toute la chaussée est à double sens pour les cycles à 2 ou 3 roues, les EDPM et les cyclomobiles légers, sauf dispositions contraires annoncées par une signalisation spécifique.

  • la zone trente est une portion de voie affectée à la circulation de tous les usagers :

les piétons ne sont pas autorisés à circuler sur la chaussée.

la vitesse de tous les véhicules est limitée à 30 km/h.

toute la chaussée est à double sens pour les cycles à 2 ou 3 roues, les EDPM et les cyclomobiles légers, sauf dispositions contraires annoncées par une signalisation spécifique.

 

En agglomération :

  • au feu de signalisation, des lignes d’arrêt distinctes selon les catégories de véhicules (d’un côté les EDPM, les cyclomobiles légers et les cycles ; de l’autre les autres catégories de véhicules) peuvent être installées par les autorités chargées de la police de la route.
  • le conducteur peut stationner sur les trottoirs à condition de ne pas gêner la circulation des piétons, sauf dispositions contraires prises par le maire et annoncées par une signalisation spécifique.
  • en présence d’une bande cyclable (ou piste cyclable) dans chaque sens de circulation, le conducteur doit circuler sur la bande cyclable (ou piste cyclable) située sur sa droite.
  • sur les chaussées autorisées, les voies vertes et les bandes cyclables (ou pistes cyclables) le port du casque et des gants n’est pas obligatoire mais fortement recommandé.
  • le conducteur peut circuler en l’absence de bande cyclable (ou piste cyclable)

 

Sur les routes où la vitesse est limitée à 50 km/h :

  • sur les aires piétonnes à condition de respecter l’allure du pas (6 km/h maximum) et de ne pas gêner les piétons,
  • sur les accotements équipés d’un revêtement routier.

 

La nuit (le jour si la visibilité insuffisante) :

  • le conducteur doit circuler avec les feux de position allumés :

feu blanc non éblouissant et non clignotant à l’avant,

feu rouge non éblouissant et non clignotant à l’arrière.

 

Hors agglomération :

  • le conducteur doit circuler sur les voies vertes et les pistes cyclables.
  • les autorités chargées de la police de la route peuvent déroger à ces règles :

soit en interdisant la circulation du cyclomobile léger ou de l’EPDM sur ces voies,

soit en autorisant la circulation sur le trottoir, à condition de respecter l’allure du pas (6 km/h maximum) et de ne pas gêner les piétons.

  • sur les voies vertes et les pistes cyclables, le port du casque et des gants n’est pas obligatoire mais fortement recommandé.
  • les autorités chargées de la police de la route peuvent déroger aux règles sur les routes où la vitesse est limitée à 80 km/h et dans ce cas, le conducteur d’un EPDM ou d’un cyclomobile léger :

doit porter un casque attaché,

doit porter des gants,

doit circuler de jour et de nuit avec les feux de position allumés, feu blanc non éblouissant et non clignotant à l’avant, feu rouge non éblouissant et non clignotant à l’arrière.)

peut porter un dispositif d’éclairage complémentaire non éblouissant et non clignotant :

– un éclairage frontal blanc intégré dans un casque ou porté sur le torse,

– un éclairage arrière rouge intégré dans un casque ou porté sur le dos,

– un éclairage latéral porté sur le bras ou toute combinaison de ces éclairages.

 

Les signaux particuliers que doit respecter le conducteur :

  • le panneau indiquant une piste cyclable obligatoire (qui est donc interdite aux autres usagers, dont les piétons et cyclomoteurs),
  • le panneau d’interdiction de circulation des cycles,
  • les feux de circulation comportant des figurines vélo,
  • le panonceau d’autorisation conditionnelle de franchissement d’un feu dit « cédez-le-passage cycliste au feu« 
  • la signalisation des pistes et bandes cyclables conseillées ou obligatoires,
  • la signalisation du double-sens cyclable,
  • le panneau « zone de rencontre » où la vitesse de tous les véhicules est limitée à 20 km/h et toute la chaussée est à double sens pour les cycles à 2 ou 3 roues, les EDPM et les cyclomobiles légers,
  • le panneau « zone 30 » où la vitesse de tous les véhicules est limitée à 30 km/h et toute la chaussée est à double sens pour les cycles à 2 ou 3 roues, les EDPM et les cyclomobiles légers,
  • et bien sûr les autres panneaux du code de la route.

 

Les amendes encourues

  • 35 €      

ne pas porter d’équipements individuels de protection la nuit (le jour si la visibilité insuffisante) ou sur une route où la vitesse est limitée à 80 km/h,

ne pas respecter les règles de stationnement,

pousser une charge,

tracter une charge,

se faire remorquer,

  • 135 €            

ne pas respecter les règles de circulation,

circuler sur une voie interdite (autoroute, voie express, chaussée s’il y a une piste cyclable),

circuler sur le trottoir,

débrider l’engin,

transporter un passager,

porter des écouteurs ou un casque audio,

tenir le téléphone en main,

  • 1.500 €  : circuler avec un engin dont la vitesse maximale par construction est supérieure à 25 km/h.

 

 

 

16 décembre 2024

Journée des bénévoles

Le 5 décembre, c’était comme chaque année

la Journée mondiale du bénévolat !

 

Une occasion parfaite pour mettre en lumière et saluer l’engagement

de nos bénévoles de l’UFC-Que Choisir, qui donnent de leur temps et

leur énergie tout au long de l’année. Grâce à eux, notre association

permet à nombre de nos concitoyens de mieux consommer et de voir

leurs droits de consommateurs défendus et reconnus.

Pour célébrer cette journée, et saluer votre engagement et celui de

tous nos bénévoles, nous avons réalisé une courte vidéo :

 

 

Si cette vidéo vous a plu, pensez à la diffuser sur vos réseaux sociaux

 

Meta, LinkedIn

 

et invitez vos proches à rejoindre et soutenir notre Mouvement :

 

👉 Devenir bénévole avec l’UFC-Que Choisir

 

Ensemble, continuons à accomplir de belles choses !

5 décembre 2024

Gaz et électricité : nos conseils – Décembre 2024

 

 

A réception de votre facture de régularisation d’énergie

(dont le montant est parfois exorbitant) vous êtes

nombreux  à vous interroger.

 

Ou tout simplement vous souhaitez connaître l’intérêt et

la marche à suivre pour changer de fournisseur.

Nous faisons le point pour vous en cette fin d’année 2024

 

 

1) Quel type de formule a été souscrite ?

 

Le client doit vérifier en premier lieu quel genre de contrat il a accepté, c’est-à-dire soit le tarif réglementé, soit un prix fixe, soit un tarif indexé.

 

► Le tarif réglementé est déterminé par les pouvoirs publics et appliqué par EDF pour l’électricité (« tarif bleu ») et ENGIE pour le gaz (tarif réglementé de vente, ou TRV).

Le tarif réglementé pour l’électricité est toujours commercialisé pour les particuliers (EDF en « tarif bleu »).

La hausse de la taxe TURPE, (« tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité »),  est appliquée depuis le 1er novembre 2024 pour les clients en offres de marché (indexées) à hauteur de 4,8 %.

Cette augmentation devrait intégrer la hausse des coûts d’acheminements ENEDIS.

Mais la Commission de régulation de l’énergie (CRÉ) prévoit aussi une baisse d’au moins 10 % du tarif réglementé en février 2025.

Le tarif réglementé du gaz a pris fin le 30 juin 2023 : les clients disposant de ce contrat sont passés automatiquement sur l’offre « passerelle » Engie, sauf s’ils avaient changé de fournisseur entre-temps.

C’est un prix de marché, qui va évoluer chaque début de mois en fonction des cours de gros en gaz naturel.

L’indice retenu, qui détermine le coût HT du kWh, est celui préconisé par la Commission de régulation de l’énergie en janvier 2023.

Il est déterminé par sa formule de référence pour le gaz : c’est le prix repère de vente de gaz.

 

► Le tarif fixe est un prix au kWh qui ne subira aucune variation pendant la durée stipulée dans l’offre.

Dans ce cas, le fournisseur devra informer l’abonné de l’évolution des conditions (principalement le coût du kWh et de l’abonnement) au moins un mois avant le terme fixé.

Cette annonce se fait généralement par mail, il faut donc inviter le consommateur à le vérifier.

Si l’entreprise a bien indiqué au client les nouveaux tarifs, la facture émise est certainement justifiée.

Mais s’il ne l’a pas fait, alors l’abonné pourra exiger une rectification basée sur l’ancien contrat, uniquement sur la période déjà passée.

Pour l’avenir, le fournisseur va régulariser et notifier ses nouveaux prix : l’usager pourra les accepter ou rompre pour changer d’opérateur.

 

Le tarif indexé est un prix de marché librement proposé à l’origine par le fournisseur, et dont les variations ultérieures seront fonction de celles du tarif réglementé.

Dans ce cas, les prix évoluent régulièrement : c’est le principe même du contrat. Le professionnel n’a donc pas l’obligation d’informer l’abonné des variations résultant de l’indexation.

L’actualisation s’opère tous les 3 à 4 mois pour l’électricité, et tous les mois pour le gaz.

En général, les factures sont correctes, même si les montants sont bien plus élevés que les années précédentes.

Le type de contrat ou de tarif est mentionné sur la facture, et aussi sur l’espace client en ligne.

Le contrat à prix fixe est donc plus sûr pour le consommateur. En tout cas, s’il opte pour un tarif indexé, il devra surveiller l’évolution, et changer de fournisseur en cas de hausse, pour éviter d’aggraver les choses.

Peu importe le type de contrat souscrit, le coût final pourra augmenter aussi en fonction des taxes, arrêtées par le gouvernement.

C’est la fin progressive du bouclier tarifaire, qui devrait s’achever en février 2025.

 

2) Que faire à réception d’une facture très élevée ?

 

Le client qui reçoit une facture importante peut commencer par révoquer l’autorisation de prélèvement auprès de sa banque : cela évitera tout débit anormal sur le compte.

On s’explique ensuite, et l’abonné pourra toujours payer ce qu’il doit vraiment par un autre moyen.

Dans ce cas, le consommateur doit veiller à changer de fournisseur : c’est la nouvelle société qui s’occupera de résilier l’ancien contrat.

 

3) Vers quel fournisseur d’énergie se tourner ?

 

Vous pouvez conseiller systématiquement le

comparateur gratuit sur le site Que Choisir

(mis à jour chaque mois).

Mais il ne se base que sur les prix, sans prendre en compte le service client, par exemple.

Il n’écarte pas non plus les brebis galeuses du marché, épinglées par le Médiateur national (OHM ÉNERGIE, MÉGA ÉNERGIE, MINT ÉNERGIE…).

 

4) Nos conseils

 

► Pour l’électricité :

 

Nous avons simulé un exemple sur le comparateur au 3 décembre 2024.

Le logement est situé à Angers (49000), avec une consommation moyenne de 2 029 kWh d’électricité par an (appartement avec chauffage et eau chaude au gaz, cuisson à l’électricité), et une puissance souscrite de 6kWA.

 

 

►Pour le gaz :

Nous avons simulé un exemple sur le comparateur au 3 décembre 2024. Le logement est situé à Angers (49000), avec une consommation moyenne de 12 775 kWh de gaz par an (appartement avec chauffage et eau chaude au gaz, cuisson à l’électricité).

 

 

Le prix repère du gaz, déterminé par la Commission de régulation de l’énergie (CRÉ) chaque mois, a une nouvelle fois augmenté en juillet 2024 (+ 11,7 % en moyenne), puis devrait l’être encore en décembre. Cela engendre nécessairement une hausse des factures pour l’offre passerelle et toutes les offres indexées.

Pour rappel, les consommateurs sont libres de changer de fournisseur d’énergie à tout moment, sans aucuns frais ni pénalité. Si le contrat est à prix fixe pendant un an, par exemple, cet engagement s’impose au professionnel seulement, jamais au client.

Pour changer, le mieux est de contacter le nouveau fournisseur choisi, qui s’occupera (sur demande) de résilier le précédent.

 

L’UFC-Que Choisir de Maine-et-Loire reste à votre écoute pour toute question ou difficulté.

 

 

5 décembre 2024

Devenez donateur mensuel pour l’UFC Que Choisir de Maine-et-Loire

 

Facilitez votre soutien à votre association locale

UFC Que Choisir, pour construire ensemble une

société de consommation plus sobre et

respectueuse.

Automatisez votre don, pour ne pas avoir à penser

à le renouveler.

 

Permettre au consommateur de reprendre en main sa consommation, lui donner les moyens de choisir des produits et des services de façon consciente, éclairée et responsable en fonction de leur composition, de leur origine, de leur efficacité et de leur prix… C’est l’ambition de l’UFC-Que Choisir depuis longtemps et avec votre aide, nous souhaitons aller encore plus loin !

 

Pourquoi le don mensuel ?

 

  • L’association a une meilleure visibilité sur ces ressources, elle peut donc plus facilement gérer son budget,
  • Un budget qui est également mieux gérer du côté des donateurs, grâce à la possibilité d’étaler les dons tout au long de l’année,
  • Une organisation qui permet de pérenniser les projets existants, d’être novateur et d’agir rapidement en cas d’événement urgent,
  • Ces dons n’étant pas affectés à une action en particulier, ils peuvent être mutualisés et utilisés sur plusieurs projets, leur efficacité est donc plus large,
  • Un moyen de renforcer notre indépendance budgétaire, pour ne pas dépendre d’éventuelles exigences de financeurs,
  • Plus vous êtes nombreux à nous soutenir régulièrement, plus cela augmente notre force de plaidoyer. Cela renforce donc notre poids et notre légitimité en tant qu’association de défense des consommateurs.

 

Un don déductible des impôts à 66%, si vous êtes imposable

 

  • Pour 10 €/mois, 3,40 € après déduction fiscale
  • Pour 15€/mois, 5,42€ après déduction fiscale
  • Pour 20 €/mois, 6,80 € après déduction fiscale

 

Choisissez le montant qui vous correspond et le jour de prélèvement souhaité. Vous pouvez modifier ce montant ou le suspendre à tout moment. Vous recevrez un seul reçu fiscal par an, regroupant l’ensemble de vos dons mensuels. Les documents relatifs à votre don seront accessibles sur votre espace donateur Hello Asso, créé automatiquement suite à votre 1er don.

 

Pour nous soutenir, rendez-vous sur le formulaire Hello Asso, en cliquant sur :

 

Hello Asso/UFC Que Choisir de Maine-et-Loire : Devenez donateur régulier pour une consommation plus respectueuse

 

 

Hello Asso, est une plateforme avec un modèle économique solidaire. Il repose sur la contribution de ses utilisateurs et offre la possibilité aux associations de bénéficier de leurs outils gratuitement. Sur une autre plateforme, nous devrions payer des frais sur ces paiements. Si vous le pouvez, pensez à laisser une contribution volontaire au moment de votre paiement : votre soutien permet de faire vivre ce modèle solidaire.

 

L’UFC-Que Choisir, une association indépendante

 

Les associations locales UFC-Que Choisir sont indépendantes de tout pouvoir politique, syndical, économique ou confessionnel et plus généralement de tout intérêt ou groupement autre que celui des consommateurs.

Nous avons essentiellement pour objet de :

  • Promouvoir, appuyer et relier entre elles, les actions individuelles ou collectives des consommateurs et usagers,
  • Favoriser la prise en charge des problèmes de consommation,
  • Représenter les groupements et personnes voulant définir et soutenir l’action des consommateurs et usagers, pour leur permettre d’exercer leur pouvoir dans la société,
  • Réaliser et promouvoir des actions, des études et des comparatifs de biens ou services permettant de fournir les informations utiles aux consommateurs et usagers,
  • Représenter les intérêts matériels et moraux des consommateurs et usagers

 

L’UFC-Que Choisir de Maine-et-Loire vous remercie pour votre soutien.

 

4 décembre 2024