UFC-Que Choisir de Maine et Loire

Ecoutez nous sur Radio G tous les 15 jours le lundi à 13h, (semaines paires)

 

Chronique du  28 octobre 2024 :

Gare aux influenceurs contre les crèmes solaires

 

Jean Jacques TERRIÈRE, vice président de notre association locale

Que Choisir de Maine et Loire, fait une chronique sur RADIO G tous les

15 jours le lundi à 13h, (semaines paires), dans l’émission

 

« Grande sagesse, Humeur légère ! »

 

Ceci pour développer sur les ondes quelques points importants défendus

par la 1ère association de défense des consommateurs de France, le tout

dans une ambiance très décontractée , certes dans un temps limité

mais sans contrainte ni sujet imposé.

N’hésitez pas à le contacter pour lui proposer des thèmes qui vous

tiendraient à cœur, (à cette adresse mail :

 

formation@maineetloire.ufcquechoisir.fr)

 

Jean Jacques TERRIERE

N’oubliez pas : Tous les 15 jours, (paires), les lundi à 13 h,

sur Radio G, 101,5 FM

 

Chronique du  14 octobre 2024 :

Alimentation : Tout savoir sur les yaourts

 

Chronique du  30 septembre 2024 :

Déplacements : Les vélos électriques s’améliorent

 

Chronique du  24 juin 2024 :

Santé : se protéger des fortes chaleurs

 

Chronique du  10 juin 2024 :

Automobile : triche générale sur les consommations de carburant

 

Chronique du  27 mai 2024 :

Fraises de saison ?

 

Chronique du  6 mai 2024 :

Environnement : Préservez la biodiversité en laissant pousser votre pelouse

 

Chronique du  29 avril 2024 :

Presque tout se recycle !

 

Chronique du  1er avril 2024 :

Le piratage des données personnelles de santé

 

Chronique du  18 mars 2024 :

Un chargeur universel pour bientôt ?

 

Chronique du  4 mars 2024 :

Santé : l’eau de mer, meilleur moyen pour déboucher mon nez !

 

Chronique du  19 février 2024 :

Énergie : des offres plus claires

 

Chronique du  5 février 2024 :

 Alcôôôl ! De faux remèdes contre la gueule de bois

 

Chronique du  22 janvier 2024 :

Alimentation : du nouveau sur l’étiquette des vins

 

Chronique du  8 janvier 2024 :

Faire respecter par les commerces à restauration rapide la

loi sur les emballages

 

Jean Jacques TERRIÈRE, vic

 

Chronique du  25 décembre 2023 :

Des médicaments contre le rhume déconseillés

 

Chronique du  11 décembre 2023 :

L’épidémie de COVID a eu des conséquences dans notre vie de tous les jours

 

Chronique du  27 novembre 2023 :

La fracture sanitaire : notre action contre l’État

 

Chronique du  13 novembre 2023 :

 La fin des consignes des bouteilles en plastique

 

Chronique du  30 octobre 2023 :

L’accès aux service publics remis en cause par la

dématérialisation des formalités

 

Chronique du  16 octobre 2023 :

Les allergènes sur l’étiquette des cosmétiques

 

 

Chronique du  2 octobre 2023 :

La batterie, point faible des appareils électroniques

 

 

Chronique du  18 septembre 2023 :

Débat sur les cybermenaces au Quart Ney, (26 septembre, 18h)

 

 

Chronique du  4 septembre 2023 :

L’assiette méditerranéenne

 

Chronique du  26 juin 2023 :

Les autobronzants, une bonne idée ?

 

Chronique du  12 juin 2023 :

Détachants textiles : de grandes marques peu efficaces

 

Chronique du  29 mai 2023 :

Comment résilier un abonnement plus facilement

 

Chronique du  15 mai 2023 :

Médicaments périmés, mode d’emploi

Chronique du 1er mai 2023 :

Vive la sieste !

 

Chronique du  17 avril 2023 :

Comment soigner l’insomnie ?

Chronique du  3 avril 2023 :

Conserver les produits frais

Chronique du  20 mars 2023 :

Les bienfaits de la vitamine C

Chronique du  6 mars 2023 :

Vers la fin des emballages en plastique à usage unique

 

Chronique du  20 février 2023 :

Alimentation : le sans sucre est un piège !

 

Chronique du  6 février 2023 :

 Prendre sa température sans erreur

 

Chronique du  23 janvier 2023 :

Les pièges des coffrets cadeaux

 

Chronique du  9 janvier 2023 :

Alimentation et équilibre général des repas

 

Chronique du  26 décembre 2022 :

Jouets de Noël et garantie légale de conformité

 

Chronique du  12 décembre 2022 :

Objectif zéro déchets mode d’emploi

 

Chronique du  28 novembre 2022 :

Nos vêtements polluent la planète

 

Chronique du  14 novembre 2022 :

Les avantages du miel

 

Chronique du  31 octobre 2022 :

La recharge électrique pour une voiture

 

Chronique du  17 octobre 2022 :

Adopter un animal domestique

 

Chronique du  19 septembre 2022 :

Attention aux faux sites client sur Internet

 

Chronique du  27  juin 2022 :

Attention aux applications pirates sur les téléphones mobiles !

 

Chronique du 13  juin 2022 :

La coloration des cheveux : Danger !…

 

Chronique du  30 mai 2022 :

L’accès aux EPHAD en Maine et Loire

 

Chronique du  16 mai 2022 :

Shampoings solides, arnaque.

 

Chronique du 2 mai 2022 :

Les risques du Paracétamol

Rappel : pour toute médication, demandez conseil à votre médecin traitant

 

Chronique du  18 avril 2022 :

Conditions d’application de la garantie légale de conformité 

 

Chronique du  4 avril 2022 :

Télécommunication : la fibre en litige

 

Chronique du 21 mars 2022 :

Le site monespacesante.fr :

 

Chronique du 7 mars 2022 :

La fin du téléphone réseau cuivre :

 

Chronique du 31 janvier 2022 :

Commerce : le droit à la facture papier :

 

31 octobre 2024

Cybermois 2024 – Nos conseils pour acheter en ligne 

Depuis 2018, l’UFC-Que Choisir est associée au dispositif national

d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance,

 

Cybermalveillance.gouv.fr

 

 pour vous donner des outils de sécurisation de vos données

personnelles et vous aider à lutter contre les actes de cybermalveillance et

la menace numérique dans son ensemble. A l’occasion du

Cybermoi/s 2024, nous vous rappelons les points à vérifier pour acheter

en ligne en toute sécurité.

 

Après avoir commandé sur un site de vente en ligne, il arrive encore trop souvent que la livraison soit tardive, ou inexistante. Plus fréquemment encore, le produit ne correspond pas à sa description, ou même le vendeur disparait du web.

On peut aussi se faire avoir en commandant sur les sites internet AMAZON, CDISCOUNT, FNAC, ou RUEDUCOMMERCE : il faut bien vérifier qui est le vendeur. En effet, soit c’est ce site lui-même, soit c’est un autre professionnel « hébergé ». On appelle cette formule la « place de marché », ou « market-place ». Dans ce cas, le seul recours valide sera contre le vendeur réel, dont l’identité figure sur la facture ou la confirmation de commande reçue par courriel. On peut alors découvrir que le vendeur n’existe plus, ou qu’il est situé à l’étranger.

La lecture des conditions générales de vente d’un site internet est parfois éprouvante, mais utile.

Avant de passer commande sur un site marchand qu’on ne connaît pas, le mieux est de vérifier certains points, et c’est plutôt facile :

  • Consulter les conditions générales de vente ou les mentions légales du site (en général cette rubrique est située au bas de la page d’accueil) afin d’identifier le nom, l’adresse du siège social et le numéro SIRET du vendeur. L’absence de ces mentions obligatoires constitue un premier signal d’alerte.
  • Utiliser les pages gratuites des sites fr ou societe.com afin de vérifier la nature de la structure exploitant le site (affaire en nom personnel ou personne morale) et l’ancienneté. Les recherches sont facilitées par la saisie des 9 premiers chiffres du numéro SIRET, ou RCS.
  • Naviguer sur les moteurs de recherche sur le nom de l’enseigne et les avis publiés, pour détecter les expériences de consommateurs. Des avis négatifs en grand nombre constituent là aussi un signal d’alerte.
  • Vérifier que le site est sécurisé lorsque vous effectuez le paiement : vérifier la présence du verrou dans l’adresse sécurisée (« https »).
  • Redoubler de vigilance face aux sites étrangers (tenir compte de la TVA et des taxes douanières exigibles en Europe, s’interroger sur la conformité aux normes françaises). Il faut aussi penser qu’un recours sera difficile auprès d’un vendeur installé hors de France, car aucune procédure judiciaire ne permettra efficacement d’obtenir un paiement dans ce cas.

 

Si toutefois une commande était passée sur un site peu sérieux, sans pouvoir le localiser, demandez à votre banque de mettre en œuvre la procédure de chargeback, ou rétrofacturation, qui peut vous permettre d’obtenir le remboursement d’un achat en ligne sous certaines conditions :

 

retrouvez toutes les informations sur cette démarche ici

 

Dans tous les cas, il est important de veiller à la sécurité de ses données bancaires :

  • Aucune banque, pas plus que PAYPAL, ne vous demandera jamais de composer en clair votre code confidentiel de carte bancaire dans un message (courriel). Ne tombez pas dans ce piège classique des courriels de pirates qui vous demandent un mot de passe soi-disant expiré.
  • Ne cliquez jamais sur un courriel dont vous ne connaissez pas l’expéditeur, ou qui vous paraît étrange. Méfiez-vous aussi d’adresses d’expéditeurs qui ressemblent à la vôtre, ou celle de votre banque.
  • N’accédez jamais à votre site bancaire par un lien situé dans un message : vous risquez d’être dirigé vers un faux portail bancaire, imitant le vôtre, pour capter votre code confidentiel.

 

Pour aller plus loin, consulter :

 

Nos conseils pour choisir un mot de passe solide,

sécuriser son utilisation d’internet…

 

Les 10 mesures pour sécuriser sa vie numérique 

 

 

 

 

23 octobre 2024

Cybermois 2024 – Les conseils de la CNIL pour mieux utiliser ses applications mobile

 

Depuis 2018, l’UFC-Que Choisir est associée au dispositif national

d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance,

 

Cybermalveillance.gouv.fr

 

pour vous donner des outils de sécurisation de vos données personnelles

et vous aider à lutter contre les actes de cybermalveillance et la menace

numérique dans son ensemble. A l’occasion du Cybermoi/s 2024, nous

vous rappelons les bons conseils de la CNIL pour mieux protéger ses

données personnelles en utilisant ses applications mobiles.

 

La CNIL a publié récemment sa recommandation

 

pour mieux protéger sa vie privée en utilisant ses applications mobiles et effectuera des contrôles courant 2025 pour vérifier si ses recommandations ont bien été suivies. Les voici :

  • Utiliser la boutique officielle (App Store sur Apple ou Play Store sur Android) pour télécharger vos applications, vérifier qu’elles proviennent d’éditeurs de confiance et consulter les avis et les notes des autres utilisateurs ;
  • Utiliser des pseudonymes, plutôt que son vrai nom, lorsque c’est possible ;
  • Limiter les permissions accordées (uniquement lorsque l’application est active) et éviter les applications demandant des permissions excessives ou inhabituelles pour accéder à certaines données. Pour modifier les permissions accordées sur Android : Paramètres sur smartphone – Applications – Autorisations
  • Supprimer l’autorisation d’accès à la caméra et au micro pour les applications qui n’en ont pas besoin, et vérifier régulièrement ces paramètres (qu’il faudra parfois mettre à jour).
  • Activer la géolocalisation uniquement si nécessaire : de nombreuses applications collectent des données de localisation en continu, même lorsqu’on ne les utilise pas.
  • Désactiver les notifications inutiles dans les paramètres de son smartphone : l’affichage de ces notifications implique souvent l’envoi de contenus à des tiers.
  • Veiller à télécharger régulièrement les mises à jour : cela permet de bénéficier des dernières protections contre les vulnérabilités et les failles de sécurité.
  • Désinstaller les applications inutilisées et supprimer aussi les comptes associés.

 

Pour aller plus loin, consulter :

 

Nos conseils pour choisir un mot de passe solide,

bien utiliser les réseaux sociaux, sécuriser son

utilisation du mobile

 

Les 10 mesures pour sécuriser sa vie numérique 

 

La fiche pratique sur la sécurité des appareils

mobiles 

 

La fiche pratique sur l’utilisation des réseaux

sociaux 

 

 

LES RÉSEAUX SOCIAUX EN BD :

 

 

 

 

 

23 octobre 2024

Cybermois 2024 – Attention à la fraude au faux conseiller

Depuis 2018, l’UFC-Que Choisir est associée au dispositif national

d’assistance aux victimes d’escroqueries numériques, 

 

Cybermalveillance.gouv.fr

 

L’objectif est de donner aux consommateurs des outils de sécurisation

de leurs données personnelles et les aider à lutter contre la menace

numérique dans son ensemble.

À l’occasion du Cybermois/2024, nous faisons le point sur la fraude

au faux conseiller bancaire, ou spoofing.

 

La fraude au faux conseiller bancaire s’est largement répandue sur les trois dernières années. Trois situations peuvent y conduire : voici nos conseils pour y résister.

 

L’appel direct d’un faux conseiller bancaire

 

Une personne vous contacte directement par téléphone en se faisant passer pour un conseiller ou un salarié de votre banque ou de son service antifraude. Le numéro de téléphone peut même être celui de votre banque. Pourtant, cette personne est un escroc. Elle prétend que vous êtes victime d’opérations frauduleuses et peut, notamment, vous demander :

  • de lui communiquer vos identifiants ou coordonnées bancaires et codes reçus par SMS pour qu’elle procède au soi-disant blocage de ces transactions ;
  • d’effectuer et de confirmer vous-même des actions (par exemple : ajout d’un bénéficiaire, validation d’une opération bancaire, etc.) directement sur votre espace personnel (avec l’application bancaire de votre téléphone ou votre espace en ligne).

Ce sont ces manœuvres qui permettent à l’escroc d’effectuer des débits frauduleux.

Depuis le 1er octobre 2024, les opérateurs téléphoniques doivent néanmoins bloquer les appels dont le numéro affiché n’est pas authentifié : ces dispositions réglementaires visent à lutter contre le spoofing. Seuls les appels passés depuis ou à destination d’une ligne fixe sont concernés par cette évolution. Mais selon la Banque de France, la quasi-totalité des appels font apparaître un numéro de téléphone fixe, de sorte que ce mécanisme devrait être efficace : affaire à suivre !

 

Le phishing suivi de l’appel d’un faux conseiller bancaire

 

Le phishing (« hameçonnage ») consiste pour des personnes malveillantes à envoyer des courriels ou SMS frauduleux afin d’obtenir des données personnelles ou plus souvent des données bancaires. Vous recevez un SMS ou un courriel d’une administration (par exemple la Sécurité sociale) ou d’une société (par exemple la Poste). Il vous est demandé de saisir des données personnelles après avoir cliqué sur un lien.

Après avoir obtenu ces premières informations par phishing, l’escroc vous appelle en se faisant passer pour un conseiller ou un salarié de votre banque. Il prétend que vous êtes victime d’opérations frauduleuses, vous met en confiance en vous communiquant des informations précises vous concernant (les informations qu’il a obtenues grâce au courriel ou au SMS frauduleux).

Finalement, sous prétexte de bloquer les opérations irrégulières, il vous demande de lui transmettre les codes reçus par SMS ou de confirmer des actions directement sur votre application bancaire ou dans votre espace en ligne. Ce sont ces manœuvres qui permettent à l’escroc d’effectuer des opérations frauduleuses.

 

L’appel d’un faux conseiller bancaire suivi de l’envoi d’un faux coursier

 

Désormais, l’arnaque au faux conseiller bancaire ne consiste plus seulement à faire des achats en ligne ou des virements bancaires dont vous n’êtes pas à l’origine. Les fraudeurs vont jusqu’à effectuer des retraits d’espèces après avoir pris possession de votre carte bancaire sous de fausses allégations.

Dans un premier temps, vous êtes contacté par une personne qui se fait passer pour un conseiller ou un salarié de votre banque, et prétend que vous subissez des opérations frauduleuses. Elle vous demande de lui communiquer vos identifiants client ou vos coordonnées bancaires (dans certains cas, elle a pu obtenir ces informations à la suite d’un phishing). Puis elle affirme, au vu de l’urgence ou de la gravité de la situation, qu’il est nécessaire de mettre en sécurité ou détruire votre carte bancaire et vous envoie un coursier à domicile afin de la récupérer.

Les escrocs procèdent ensuite à des retraits à un distributeur automatique de billets (DAB) ou à des paiements en ligne.

 

Comment vous en prémunir ?

 

Restez méfiant ! Votre banque ne vous demandera jamais de communiquer des informations confidentielles par téléphone ni de valider ou bloquer des opérations de paiement à distance. Dans les faits, si une banque veut bloquer une opération, elle n’a pas besoin de votre confirmation et peut le faire seule. De plus, votre banque ne vous enverra jamais de coursier, même en cas d’urgence, pour récupérer vos instruments de paiement.

Attention, les techniques de ces escrocs sont de plus en plus élaborées, telles que :

  • des courriels imitant ceux de votre banque ;
  • un lien vers une fausse interface ressemblant à votre compte en ligne ;
  • un numéro de téléphone affiché correspondant à celui de votre banque ;
  • l’emploi du vocabulaire du domaine bancaire ;
  • la détention d’informations personnelles vous concernant.

Dans tous les cas, nous vous invitons à raccrocher immédiatement et à ne transmettre aucune information ni cliquer sur un quelconque lien. Ne validez en aucun cas des opérations dont vous n’êtes pas à l’origine, même si votre interlocuteur prétexte qu’il s’agit de les annuler. Mieux vaut contacter votre conseiller bancaire par vos propres moyens, quitte à attendre l’ouverture de votre agence.

Si un coursier se présente malgré votre refus, ne lui ouvrez pas. Ne lui remettez pas votre carte bancaire, même découpée.

 

Quels recours ?

 

Il convient de commencer par sécuriser votre compte : modifiez le mot de passe de l’espace en ligne, désactiver les paiements à distance (si votre banque le permet), et faites opposition à votre carte bancaire.

Dès lors qu’une ou des opérations sont débitées, il convient de formuler une réclamation en remboursement, sans s’épancher sur les circonstances de la fraude. En effet, d’après le Code monétaire et financier, la banque doit faire la preuve que le client aurait véritablement consenti à ces débits, ou les aurait rendus possibles par négligence grave dans la conservation de ses données confidentielles. Mais cela ne suffit pas : la banque doit encore rapporter la preuve que l’opération litigieuse aurait bien fait l’objet de l’authentification, et n’aurait subi aucune déficience technique.

À ce jour, certaines cours d’appel ont bien condamné des banques au remboursement intégral. Mais la Cour de cassation ne s’est pas encore prononcée sur la fraude au faux conseiller bancaire, et n’a donc pas qualifié le comportement du client dans un tel cas. La jurisprudence reste donc encore incertaine, mais l’UFC-Que Choisir de Maine-et-Loire reste mobilisée sur la question.

 

Consulter ici la fiche réflexe sur la fraude au faux conseiller bancaire 

 

 

23 octobre 2024

L’UFC-Que Choisir de Maine-et-Loire fait son ciné à Cholet mardi 22 octobre !

 

La 1ère séance organisée à Angers ayant fait fureur, nous réitérons

l’expérience à notre antenne de Cholet, toujours en partenariat avec

Les Francas. Parce que nous ne sommes toujours pas des datas,

il est essentiel de protéger nos données personnelles.

 

 

Octobre, le Cybermois qui sensibilise

 

En tant qu’association de défense des consommateurs, l’UFC-Que Choisir

est membre du Groupement d’Intérêt Public Action contre la

Cybermalveillance (GIP ACYMA) depuis 2018. Ce groupe est issu de la

Stratégie numérique du Gouvernement présentée le 18 juin 2015 et dont

les objectifs ont été ensuite détaillés dans la Stratégie nationale pour la

sécurité du numérique publiée le 16 octobre 2015.

 

 

Pourquoi avoir rejoint Cybermalveillance.gouv.fr ?

 

C’est dans une démarche de soutien, de prévention et de sensibilisation au

risque numérique que l’UFC-Que Choisir s’est associé au dispositif

national d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance. Face à la

préoccupation montante des consommateurs de maîtriser leurs données

personnelles, l’UFC-Que Choisir entend donner à ces derniers, des outils

de sécurisation de leurs données et s’engage aux côtés du dispositif

Cybermalveillance.gouv.fr dans la lutte contre les actes de

cybermalveillance et la menace numérique dans son ensemble.

 

 

Notre ciné-débat sur les données personnelles

 

Les stratégies mises en place par les professionnels pour récolter

les informations des consommateurs et utilisateurs sont nombreuses.

Certains vont même jusqu’à forcer les consommateurs qui souhaitent

refuser le partage de leurs données à souscrire un abonnement onéreux.

Et vous, savez-vous protéger vos données ?

 

Pour le savoir et répondre à vos questions, nous vous invitons :

 

Le mardi 22 octobre à 20h

 

Au CGR Les Arcades Rougé

 

rue de la Sardinerie, Cholet

 

 

Film diffusé : « Effacer l’historique » / Comédie française / 2020 / 1h46

 

Dans la comédie française de Benoit DELEPINE et Gustave KERVERN,

trois voisins se battent contre les nouvelles technologies et les réseaux

sociaux.

Bertrand est épris d’une démarcheuse téléphonique, sa fille est harcelée au

lycée à cause d’une vidéo mise en ligne, Marie est victime de chantage

suite à une sextape, le profil VTC de Christine est bloqué à une étoile…

 

Copyright Les Films du Worso / No Money Productions

 

 

👉  Gratuit sur inscription ICI

 

 

L’année 2024 a marqué un tournant majeur pour la protection des

consommateurs en ligne. Deux règlements européens destinés à

rééquilibrer les pouvoirs entre les  géants du Net et les consommateurs

sont entrés en vigueur au début de l’année :

  • le règlement sur les services numériques (DSA, pour Digital Services

Act), qui vise à mettre fin aux pratiques trompeuses et les contenus

illicites sur les plateformes et les places de marché en ligne,

  • le règlement sur les marchés numériques (DMA, pour Digital Markets

Act), qui cherche à limiter le pouvoir des grandes plateformes en ligne

leur permettant de restreindre le choix des consommateurs et

d’étouffer l’innovation.

 

Restons alerte !

3 octobre 2024