EHPAD : combien coûte une place en Maine-et-Loire ?
Combien faut-il débourser pour se payer une place en EHPAD en Anjou ? Pour quels services ?
Écoutez l’interview par RCF ANJOU de Yannick GRELLARD, président de l’association locale Que Choisir de Maine et Loire, sur ce sujet d’actualité :
https://rcf.fr/actualite/reportage?episode=258331
Et lisez ci-dessous, (dans les « actions nationales »), le communiqué de presse du 17 mai 2022 de la Fédération nationale Que Choisir qui dénonce les intolérables disparités géographiques et économiques aujourd’hui constatées en matière d’accès aux EPHAD
Accès aux EHPAD : stop aux intolérables disparités géographiques et économiques !
Alors que les récentes informations sur les pratiques d’EHPAD privés ont logiquement scandalisé l’opinion, l’UFC-Que Choisir rend aujourd’hui publique une étude dévoilant un autre scandale lié au secteur des EHPAD : la fracture territoriale qui frappe les seniors devant entrer dans ce type d’établissements spécialisés.
En effet, notre étude montre que l’offre de places en EHPAD en France et son prix moyen (2.214 € par mois) masquent des disparités départementales considérables.
Constatant que les grands écarts tarifaires résultent en grande partie de tarifs prohibitifs pratiqués par les EHPAD privés peinant à se justifier par une meilleure qualité de service, l’UFC-Que Choisir formule plusieurs demandes visant à permettre une prise en charge humaine à des tarifs abordables sur l’ensemble du territoire.
Une répartition très hétérogène des places d’EHPAD en France
Il existe en France une offre de 102 places en EHPAD pour 1 000 personnes âgées de plus 75 ans, moyenne nationale qui cache de fortes disparités.
L’étude de l’UFC-Que Choisir montre que le nombre de places peut varier du simple au quadruple selon les départements : alors qu’en Lozère il existe 169 places pour 1 000 habitants de plus de 75 ans, à Paris ce nombre tombe à 41.
Au global, les places en EHPAD ne sont pas en mesure de répondre à une demande potentielle de l’ensemble des personnes dépendantes, puisque moins de la moitié, (47 %), de celles-ci sont en mesure d’intégrer un EHPAD.
Si les EHPAD n’ont bien entendu pas vocation à accueillir toutes les personnes dépendantes, celles souffrant des pathologies les plus lourdes n’ont pourtant pas d’autre choix que de se tourner vers ces établissements médicalisés spécialisés.
Or, l’offre inégale de places en EHPAD en France peut avoir des effets considérables sur leur capacité à entrer en établissements en fonction de leur lieu de vie.
Ainsi, les personnes très dépendantes en Mayenne bénéficient dans 90 % des cas d’une place en EHPAD, quand ce taux chute drastiquement à 42 % dans le Gard, et même à seulement 38 % en Corse !
Des restes à charge insupportables
L’analyse des tarifs pratiqués par l’ensemble des EHPAD implantés en France révèle que le coût moyen d’une place en EHPAD est de 2.214 € par mois, avec là aussi de fortes inégalités entre départements.
Alors qu’en Meuse un résident paye en moyenne sa chambre en EHPAD 1.749 € par mois, les prix sont bien plus importants dans le Rhône (2.521 €), les Bouches-du-Rhône (2.525 €), la Corse-du-Sud (2.623 €), les Alpes-Maritimes (2.679 €), et à Paris (3.698 €).
En confrontant les prix départementaux des EHPAD aux niveaux de revenus des habitants, on constate non seulement que la fracture territoriale se confirme, mais qu’en plus les prix élevés des EHPAD excèdent partout le niveau de vie médian des habitants.
Alors qu’en moyenne nationale les résidents doivent piocher 416 € par mois dans leur épargne pour payer leur place, ce chiffre s’envole dans de nombreux départements, particulièrement en région parisienne, (par exemple 1.118 € en Seine-Saint-Denis), et sur la côte méditerranéenne, (par exemple 836 € dans les Alpes-Maritimes).
Les EHPAD privés font exploser les prix
Les pratiques tarifaires disparates des différents types d’EHPAD expliquent en grande partie les différences de prix entre départements.
En effet, les EHPAD privés sont, et de très loin, les structures les plus chères, puisqu’en moyenne une place y coûte 2.898 € par mois, contre 2.147 € pour les EHPAD associatifs et 1.936 € pour les EHPAD publics.
Le surcoût du recours à un EHPAD privé par rapport à celui constaté pour un EHPAD public se manifeste dans l’intégralité des départements et atteint des sommets en Loire-Atlantique (+ 1.225 €) ou encore en Ille-et-Vilaine (+ 1.733 €).
Dès lors, plus la part des EHPAD privés est importante dans un département, plus le prix moyen d’une place en EHPAD est tiré vers le haut.
Or, là également, il existe une forte discrimination territoriale, puisque les EHPAD privés sont parfois surreprésentés dans certains départements.
Ainsi, et alors qu’en moyenne nationale les EHPAD privés possèdent 23 % des places, leur « part de marché » excède 50 % dans 8 départements avec un impressionnant record dans les Bouches-du-Rhône (63,6 %).
Un développement délétère de l’offre privée favorisé par les pouvoirs publics
Cette cherté des EHPAD privés pourrait trouver à s’expliquer par une meilleure qualité des prestations proposées à leurs résidents par rapport à celles dont bénéficieraient les résidents d’EHPAD publics.
Cela est loin d’être le cas si on se fie aux taux d’encadrement des résidents de 55,6 % dans les structures privées, contre 68,1 % dans les structures publiques, ou à la qualité de la restauration ou encore des animations, essentielles pour le moral des résidents.
Dans la foulée du livre choc Les Fossoyeurs, le récent rapport de l’Inspection générale des Finances et de l’Inspection générale des affaires sociales ne manque pas de souligner ce constat.
La stratégie de maximisation du profit des établissements privés qui s’effectue sans toujours prendre en compte l’impératif de bien-être des résidents se réalise avec l’implicite et déplorable blanc-seing des autorités publiques, qui – outre des manquements dans les contrôles des établissements – favorisent le développement des EHPAD privés.
En effet, les Conseils départementaux – qui avec les Autorités régionales de santé (ARS) ont la main sur le développement des EHPAD – trouvent un intérêt budgétaire à favoriser la création d’établissements privés plutôt que de créer des établissements publics, puisque les résidents des EHPAD publics sont davantage en mesure que ceux des EHPAD privés de bénéficier des aides sociales départementales, notamment en ce qui concerne l’Aide sociale à l’hébergement, (ASH).
Au vu des constats dressés, et dans un contexte où le vieillissement de la population va mécaniquement s’accompagner d’une hausse des situations de dépendance, l’UFC-Que Choisir, est attachée à la liberté de choix du type d’EHPAD.
Par ailleurs, soucieuse d’assurer aux seniors n’ayant pas d’autres solutions que d’être accueillis dans ces établissements, l’UFC-Que Choisir défend leur droit à pouvoir en trouver un offrant une prise en charge humaine à un tarif raisonnable.
Pour mettre en œuvre concrètement ces exigences, nous demandons :
- Que la création de nouvelles places en EHPAD se fasse essentiellement dans les structures publiques.
- Que les EHPAD privés aient tous l’obligation de proposer un nombre suffisant de places éligibles à l’Aide sociale à l’hébergement.
- Qu’un plafonnement des évolutions tarifaires des EHPAD privés soit institué.
- Que soit mis en place un taux d’encadrement minimal obligatoire pour tous les établissements et que ces taux soient portés à la connaissance des consommateurs.
- Que les associations agréées en santé soient représentées au sein des Conseils de vie sociale des EHPAD, pour veiller au bien-être des résidents.
Afin de limiter les restes à charge parfois prohibitifs et durables frappant les résidents, l’UFC-Que Choisir rappelle également la demande qu’elle porte depuis plus de 10 ans sur la mise en place d’un « bouclier dépendance » financé par la solidarité nationale.
Enfin, l’UFC-Que Choisir met librement à la disposition des consommateurs sur son site internet https://www.quechoisir.org/carte-interactive-maisons-retraite-n21239/ une carte interactive des EHPAD en France, indiquant les prix pratiqués par l’ensemble des établissements, tout en rappelant que le prix ne peut pas constituer le seul critère de choix.
Fédération Que Choisi -. Communiqué de presse du 17 mai 2022 – Lauren NELSON
Le Nutri-Score, meilleure illustration de la qualité nutritionnelle de notre patrimoine culinaire
Alors que la Commission européenne doit choisir d’ici la fin de l’année le format de l’étiquetage nutritionnel obligatoire des produits alimentaires, le lobby des industriels agite le spectre de la stigmatisation des produits traditionnels par le Nutri-Score.
Pour démystifier cette posture, l’UFC-Que Choisir rend publique aujourd’hui une enquête menée sur 588 produits transmis par ses associations locales qui démontre que près des deux tiers des produits alimentaires du terroir obtiennent de bonnes notes avec le Nutri-Score.
Afin que les consommateurs puissent systématiquement bénéficier de cet outil fiable pour équilibrer leur alimentation, l’Association transmet les résultats de son enquête à la Commission européenne et l’exhorte à faire fi des arguments fallacieux des industriels en rendant le Nutri-Score obligatoire partout en Europe.
L’enquête de l’UFC-Choisir contredit l’argument infondé des industriels
Un constat : une augmentation préoccupante du surpoids et de l’obésité
Chez les adultes, une personne sur deux en France est concernée. L’étude Obépi-Roche 2020 initiée par la Ligue contre l’obésité montre en outre une progression de l’obésité chez les adultes sur ces dernières années
Chez les enfants, les taux d’obésité et de surpoids en France ont été multipliés par 6 depuis les années 60, pour atteindre désormais 17 %.
Jusqu’à aujourd’hui, les pays de l’Union Européenne se montrent attentistes
Le surpoids et l’obésité ont des conséquences délétères sur la santé, et l’inaction des États membres de l’Union Européenne a été dénoncée tout récemment par l’Organisation Mondiale de la Santé, (OMS) : aucun État membre en Europe n’a réussi à « enrayer la progression de l’obésité », (WHO European regional obesity report 2002 – Mai 2022).
Un choix important : le mode d’étiquetage nutritionnel des produits alimentaires
Les autorités européennes ont prévu d’imposer en face avant des produits alimentaires un étiquetage nutritionnel dont le format devra être défini d’ici fin 2022.
Dans ce cadre, il serait logique de choisir le Nutri-Score, déjà adopté en France ainsi que dans cinq autres pays de l’Union Européenne.
En effet, c’est un outil d’affichage simple et rigoureux validé par les autorités scientifiques :
- En 2015, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) s’est prononcé en faveur du Nutri-Score.
- L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, (ANSES), a confirmé en 2015 et en 2016 que les classements opérés par le Nutri-Score sont conformes aux recommandations nutritionnelles officielles du Programme National Nutrition Santé, (PNNS), initié par Santé Publique France.
Cet outil est également plébiscité par les consommateurs au vu d’une enquête réalisée en 2016 par le Ministère de la Santé dans 60 supermarchés, ainsi que d’un test pratique effectué auprès de consommateurs, démontrant ainsi la supériorité du Nutri-Score sur tous les autres modèles d’étiquetage testés.
Le Nutri-Score stigmatiserait des produits traditionnels ? Un reproche infondé du lobby des industriels
Bien décidés à masquer la faible, voire la mauvaise qualité nutritionnelle de leurs produits, et refusant toute amélioration de leurs recettes, certains industriels s’activent pour tenter de décrédibiliser le Nutri-Score.
Leurs lobbyistes, instrumentalisant le « capital sympathie » dont bénéficie le patrimoine alimentaire européen, prétendent que son calcul serait erroné car il donnerait systématiquement de mauvaises notes aux produits traditionnels en citant notamment le roquefort, le jambon de Parme, ou encore l’huile d’olive.
Souhaitant faire toute la lumière sur cet argument spécieux, les associations locales de l’UFC-Que Choisir ont recueilli un échantillon de 588 références de produits, représentant 310 aliments typiques de leurs régions, afin d’en calculer le Nutri-Score.
Les résultats montrent que loin d’être systématiquement mal notés, nos produits traditionnels se répartissent au contraire sur toutes les classes du Nutri-Score.
Une large majorité des aliments traditionnels obtient des Nutri-Score favorables
Une très large majorité des produits relevés, (62 %), ont un Nutri-Score A, B et C.
Le plus fréquemment leur consommation est même encouragée au titre de leur meilleure qualité nutritionnelle.
On décompte en effet 121 aliments de classement A et B ; ainsi que des huiles d’olives classées C, (7 produits), qui sont recommandées par rapport aux autres matières grasses.
Parmi ces aliments dont la consommation est promue, nous retrouvons pas moins de 30 plats traditionnels qui se révèlent très équilibrés, tels que le hochepot flamand, la potée auvergnate ou le fameux cassoulet de Castelnaudary.
On trouve ensuite la viande et la volaille, (34 produits), avec par exemple le taureau de Camargue AOP, le veau du Limousin élevé sous sa mère Label Rouge, le porc noir de Bigorre AOP, ou encore l’agneau de prés-salés du Mont-Saint-Michel AOP.
Enfin, on relève un grand nombre, (37 produits), de légumes, de fruits et de légumineuses tels que l’endive du Nord, la mâche Nantaise IGP, l’abricot rouge du Roussillon AOP, le melon du Quercy IGP, les lentilles vertes du Puy AOP et les mogettes de Vendée IGP.
Parallèlement, 73 aliments traditionnels obtiennent un Nutri-Score C, tels que les pâtes alsaciennes spaetzle, le jambon persillé de Bourgogne, le far breton et la cancoillotte de Franche Comté.
Dès lors, les chiffres du terrain parlent : l’argument des industriels selon lequel le Nutri-Score stigmatise les produits du terroir est tout à fait fallacieux.
Nutri-Score D et E : gare aux fausses interprétations
Contrairement à ce que prétendent les opposants au Nutri-Score, il apparaît que les aliments traditionnels de Nutri-Score D ou E représentent en réalité à peine plus d’un tiers de notre échantillon.
Ce classement opéré sur une base scientifique est parfaitement justifié puisqu’il traduit les fortes teneurs en matières grasses saturées et en sel présentes dans certaines charcuteries telles que les rillettes de Tours et les saucisses knacks d’Alsace ou certains fromages tels que le roquefort ou le bleu des Causses.
Cela étant, il est inexact de laisser entendre que ces produits notés E et D sont stigmatisés par le Nutri-Score.
Rappelons en effet que les notes D et E sont rarement affichées sur les produits qui les obtiennent.
En effet, les aliments de Nutri-Score E représentent seulement 1% des produits de grandes marques nationales affichant ce logo, selon une étude « Évaluation à 3 ans du logo nutritionnel Nutri-Score » réalisée par le Ministère de la Santé et publiée en février 2021.
Ces notes D et E ne visent aucunement à dénigrer ces produits, ni à en interdire leur consommation, mais signifient seulement qu’il est recommandé de les consommer en quantités modérées et à des fréquences raisonnables.
Sous réserve de respecter ces recommandations, l’UFC-Que Choisir rappelle que ces produits ont parfaitement leur place dans une alimentation diversifiée et équilibrée.
La prise de position d’UFC-Que choisir
Alors que l’OMS vient de recommander aux autorités européennes la mise en place d’un étiquetage nutritionnel simplifié obligatoire, l’UFC-Que choisir se bat pour que les consommateurs disposent d’un outil réellement efficace et non stigmatisant.
Le Nutri-Score étant de loin le modèle le plus conforme à ces exigences, l’Association :
- Transmet les résultats de son enquête à la Commission Européenne et lui demande de faire un choix raisonné en balayant les faux arguments des lobbys industriels, et en rendant le Nutri-Score obligatoire au niveau européen.
- Met en garde les industriels de l’agro-alimentaire sur leur responsabilité dans un combat d’arrière-garde visant à maintenir l’opacité de l’information du consommateur sur des aliments déséquilibrés.
UFC Que Choisir – 10 mai 2022 – Lauren NELSON
Pour aller plus loin :
Achat d’un véhicule d’occasion : quelques conseils
Pour beaucoup d‘entre nous, l’achat d’une voiture d’occasion constitue la seule possibilité, mais avec toujours le risque de faire une mauvaise affaire.
Soyez prudent et informés de vos droits et obligations.
N’oubliez pas enfin dans vos éléments de choix les contraintes liées à la mise en œuvre de la réglementation sur la qualité de l’air, (certificat CRITAIR)
Et prenez le temps de choisir !
Quatre points d’attention :
1. Vérifier l’identité du vendeur, évitez les ventes sur parking.
2. Pour des achats sur internet, distinguez les professionnels, des dépôts vente. Avec ces derniers, la transaction s’effectue entre deux particuliers.
3. Pour un achat auprès d’un professionnel vous bénéficiez de la garantie légale de conformité qui est d’un an sur les biens d’occasion depuis le 1er janvier 2022, de la garantie des vices cachés, et éventuellement d’une garantie contractuelle en complément
4. Pour un achat auprès d’un particulier, vous bénéficiez seulement de la garantie des vices cachés, (y compris donc en « dépôt vente ».
Avant l’achat :
1. Renseignez-vous au préalable sur le type de véhicule que vous recherchez au regard de la vignette Crit’Air, (certificat qualité de l’air), obligatoire pour tous les véhicules, qui permet de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes en particules fines et oxydes d’azote.
La vignette Crit’Air est obligatoire pour circuler dans les zones à faibles émissions mobilité, (ZFE-m), instaurées par les collectivités ou pour circuler lorsque le préfet instaure la circulation différenciée lors des épisodes de pollution.
A titre d’exemple concret, à Paris et dans la Métropole du Grand Paris, depuis le 1er juin 2021, les véhicules de catégorie Crit’Air 4 ne sont plus autorisés à circuler à l’intérieur du périmètre, (véhicules de norme Euro 3, diesels d’avant 2006 et motos d’avant juillet 2004). Les véhicules de la catégorie Crit’Air 3, (moteurs diesel d’avant 2010, essence d’avant 2006), sont encore autorisés à rouler dans la Métropole du Grand Paris jusqu’au début de l’année 2023.
Il vous faut donc intégrer ces contraintes dans le choix d’un achat de véhicule d’occasion, en fonction du lieu où vous pourrez en avoir l’usage.
Pour plus d’informations, consultez le site officiel https://www.certificat-air.gouv.fr/, (attention aux sites commerciaux qui relèvent très souvent de l’arnaque)
2. Demandez au vendeur le rapport HistoVec, outil de traçabilité des véhicules mis en place par le ministère de l’intérieur : https://histovec.interieur.gouv.fr./histovec/home
3. Si le vendeur refuse, recueillez le nom et prénom du propriétaire inscrit sur la carte grise, le numéro d’immatriculation et le numéro de formule inscrit sur la carte grise, (numéro apparaissant sur le recto du premier volet de la carte grise), et allez sur le site HistoVec.
4. Prenez connaissance du rapport de contrôle technique datant de moins de 6 mois, (obligatoire pour les véhicules âgés de 4 ans et plus).
La mention « favorable »oit apparaître dans la case résultat de contrôle.
Si la mention « défavorable » apparaît, le vendeur doit vous présenter obligatoirement le rapport de contre visite.
5. Vérifiez si le véhicule a été entretenu correctement : vidange, remplacements des filtres, etc.… réalisés dans les délais conseillés par le constructeur.
Demandez à voir les factures de remplacement de pièces, (freins, pneus, courroie de distribution, etc..).
Si vous ne voyez pas de factures, soyez sur vos gardes surtout si le véhicule a beaucoup de kilomètres.
Ne procédez pas au paiement tant que vous n’êtes pas en possession :
1. Du certificat de cession (CERFA 15776) correctement rempli et signé de l’acheteur et du vendeur.
2. Du rapport de contrôle technique et éventuellement du rapport de contre visite
Et si vous êtes en charge de demander la carte grise sur le site de l’ANTS, (Agence nationale des titres sécurisés : https://ants.gouv.fr/)
Exigez au préalable du vendeur :
1. La carte grise barrée avec la mention : vendu, date et heure avec la signature de l’ancien propriétaire.
2. Le code de cession, (au préalable le vendeur doit récupérer ce code sur le site de l’ANTS), nécessaire pour faire la demande de la carte grise sur le site de l’
3. Le certificat de situation administrative du véhicule, (ou certificat de non gage), qui peut être obtenu sur le site https://histovec.interieur.gouv.fr./histovec/home
Pour vous aider à faire un achat d’un véhicule d’occasion, visitez le lien ci-dessous :
Adhérez à notre association UFC Que Choisir 49, nous serons à vos côtés pour vous aider à régler vos litiges avec un professionnel ou répondre à vos questions de consommateurs.
Adhérez pour un an en quelques clics en suivant ce lien :
Adhésion à l’association locale UFC-Que Choisir de Maine et Loire
Patrice CASSAGNE
Conseiller litige UFC Que Choisir 49